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Cher Farid, la CBD est une convention et non une institution. Cela justifie cela. Toutefois, la CBD a mis en place des mécanismes qui permettent aux pays parties de financer ou de coopérer pour réduire la dégradation de la biodiversité. C’est dans ce cadre que vous verrez des fondations, des organisations multilatérales comme le Fond pour l’Environnement Mondial qui finance des projets destinés à la conservation de la biodiversité. Il y a aussi la Belgique qui appui par exemple certains pays du sud dans la mise en œuvre d’action de sensibilisation à la conservation de la biodiversité à travers le programme CEBIOS.
Le protocole de Nagoya est également un mécanisme mis en place pour soutenir la conservation de la biodiversité.Vous pouvez toujours suivre le cours. Aussi, il y a maintenant une Foire aux questions qui répond aux questions de prise en main de la plateforme. Suivez ce lien pour y accéder: https://training.ecobenin.org/cours/youth-for-biodiversity-y4b/lecons/foires-aux-questions/
Dans les lectures suggérées à la fin du module vous pouvez avoir plusieurs solutions. Je vous conseille par exemple de lire le rapport sur l’état de la biodiversité en Afrique de qui donne plusieurs pistes de solutions
Mais il y a plusieurs choses basiques qu’on peut faire à notre niveau pour limiter ou réduire la dégradation de la biodiversité. Vous pouvez par exemple militer pour la réduction de la pollution de l’environnement par les sachets plastiques, militer pour l’adoption des foyers améliorés wanrou, sensibiliser aux bons gestes pour la conservation de la biodiversité, etc.Le dénombrement des espèces n’est qu’un pan minime de l’étude de la biodiversité. L’étude de la biodiversité inclut également des investigations sur par exemple, la gestion durable de la biodiversité à travers par exemple la gouvernance des aires protégées, le partage des avantages liés à la biodiversité à travers le paiement des services écosystémiques par exemple, etc. Pour plus d’informations, vous pouvez cliquer sur ce lien pour télécharger ce document qui peut vous édifier davantage : http://archives.strategie.gouv.fr/cas/system/files/rapport_18_biodiversite_web.pdf
Merci Dr.
Cette situation est considérée comme la sixième extinction qui est plus rapide et singulière (car causée par l’homme) par rapports aux cinq précédentes (causées notamment par des phénomènes naturelles).
Ce que je me dis souvent, c’est que le créateur nous a confié les autres créatures mais nous n’en faisons pas une bonne gestion à cause de notre égoïsme et notre quête permanente du profit.
Comprendre la sixième extinction en cliquant sur ce lien: https://www.nationalgeographic.fr/environnement/la-sixieme-extinction-massive-deja-commenceBonjour cher Tapsoba
Merci pour la question. A la suite de la réponse du formateur, je peux ajouter que les espèces exotiques enrichissent la biodiversité locale.selon Martin Schlaepfer de l’Université de Genève, 88 % des espèces introduites (donc exotiques) ne posent aucun problème dans leurs écosystèmes d’accueil. Par exemple, au Bénin le Teck (Tectona grandis) est une espèce exotique très utile pour notre économie.
Une espèce exotique est considérée comme envahissante lorsqu’elle cause des dégâts aux écosystèmes (et aux infrastructures humaines !), c’est le cas de la Jacinthe d’eau.
Donc c’est quand l’espèce exotique crée des difficultés aux hommes qu’elle devient envahissante. Tout se rapporte à l’HOMME hélas.
Vous pourrez avoir plus d’information ici: https://www.open-sciences-participatives.org/actu/28Cher Corneille, nous vous prions de passer sur tous les volets patiemment. Il y a une vidéo de cours dans le volet intitulé (La biodiversité). Vérifiez. Merci